Avec Nous, Baudreix ne se fera pas sans Vous !
Le PLU (Plan Local d'Urbanisme) est un document qui permet au Conseil Municipal de gérer l'évolution de l'urbanisme et des infrastructures de la commune. Le nouveau PLU vient d'être approuvé. Le document est en mairie, à la disposition du public, pour consultation.
Dans ce PLU est prévu, sur 10 hectares de terres aujourd'hui agricoles1, l'aménagement sur six ans de 300 logements dont 130 logements sociaux. Ces logements augmenteront la population d'environ 750 à 900 personnes.
L'argument avancé par l'équipe actuelle est le rapprochement de la population de Baudreix avec la moyenne des autres communes de la Plaine de Nay, soit 1000 habitants.
Prenons un exemple :
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Superficie de la commune |
Nombre d'habitants au dernier recensement |
Densité de la population au Km2 |
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|---|---|---|---|
| BAUDREIX | 200 hectares | 553 | 276,50 |
| BOEIL-BEZING | 850 hectares | 1147 | 134,94 |
A la lecture de ce tableau nous constatons que notre commune a une superficie quatre fois inférieure à celle de Boeil-Bezing, la moitié de sa population, mais une densité (nombre d'habitants par km2) deux fois supérieure. Si ce projet voit le jour, nous atteindrons une densité de population supérieure à 650 hab/km2.
Actuellement, dans les 24 communes de la Communauté de Communes, nous sommes la plus petite en terme de superficie, la 4ème en terme de densité de population et la 15éme en terme de nombre d'habitants.
Après la réalisation du projet nous serions toujours la plus petite en superficie, nous passerions à la 6ème place en terme de population et nous deviendrions la plus importante en terme de densité.
Au terme de cette analyse, nous pensons que nous n'avons pas la capacité d'accueillir 300 logements supplémentaires.Ce qu'il faut savoir : les terrains où se situeront ces logements sont des terrains appartenant à des particuliers et non à la commune. Ces terrains vont être vendus à un aménageur privé, dans le cas présent " Francelot " qui possède sa propre agence immobilière " Khor ", et donc la commune ne maîtrisera ni la vente ni la location de ces logements.
130 logements sociaux sur un même secteur, on peut considérer cela comme une cité. Est-ce à Baudreix, seul, de répondre à la demande de logements sociaux ? La répartition ne doit-elle pas se faire sur plusieurs communes ? Nous sommes convaincus du besoin de logements sociaux, mais nous avons une autre vision des choses : ces logements doivent être disséminés sur la commune afin de mieux intégrer les habitants de ces logements à la population actuelle, et ainsi contribuer à une meilleure mixité sociale. Dans un premier temps, il nous semble que vingt logements sociaux seraient un bon début.
Accueillir de nouveaux habitants, évidemment !
Il existe encore des terrains viabilisés, donc urbanisables sans frais supplémentaires pour la commune, et qui permettraient une urbanisation raisonnée. L'autre avantage de cette solution serait l'inutilité du doublement de la voirie communale avec ses 600 véhicules supplémentaires à drainer.
Le projet approuvé à l'unanimité par l'équipe en place aurait pour conséquence de créer un nouveau village au sein de Baudreix qui comprendrait plus d'habitants que l'ancien, avec les problèmes engendrés par cette augmentation disproportionnée de la population.
Le problème le plus préoccupant, nous l'avons déjà souligné, est celui de l'école, car même dans l'hypothèse d'une manne financière avec la venue de nouveaux habitants, il faut quand même envisager la restructuration des bâtiments pour les adapter aux nouveaux besoins en capacité d'accueil. Avec quel argent pourront être engagés ces travaux ? Sans connaître la composition des familles qui arriveront sur la commune, quelle capacité d'accueil des enfants doit-on prévoir ? Et comment gérer la période de transition ?
Notre conviction profonde en matière d'urbanisation est qu'il ne faut en aucun cas, surtout pour tenter de résoudre des problèmes d'endettement, dégrader la qualité de vie et l'environnement des personnes qui vivent aujourd'hui à Baudreix.
Il y a sept ans, on nous promettait la réalisation de travaux pour sécuriser les routes D 937 et D 38, ainsi que l'aménagement du carrefour de l'école. En 2003, une étude d'aménagement2 concernant ces projets a été présentée en réunion publique. Depuis, rien ne s'est concrétisé. Pourquoi ? Aujourd'hui cette étude est en partie inapplicable car certains secteurs concernés ont été vendus par la commune.
Les départementales sont de plus en plus fréquentées par les automobilistes qui délaissent la voie rapide (D 938) largement saturée. Des accidents ont eu lieu dans le village, les voitures, camions, motos traversent notre commune trop rapidement, les lignes droites favorisant ces vitesses excessives. Certes la maréchaussée est parfois présente pour la répression mais ce n'est pas la solution.
Nous pensons fortement que des aménagements sont nécessaires rapidement. Dans un village ce sont les piétons et les vélos qui doivent être prioritaires. Traverser le carrefour de l'école devient un acte dangereux pour les familles et leurs enfants. Son aménagement est prioritaire et nous nous engageons à reprendre cette étude de 2003 ainsi que le plan existant (joint au PLU) pour que soient réalisés les travaux nécessaires à l'amélioration de ce secteur. Nous pensons également que certains abris bus nécessitent une sécurisation, nous le ferons.
C'est pour nous un chantier des plus importants, les bâtiments ont un besoin d'un coup de jeune. Des travaux liés aux économies d'énergie sont nécessaires. Certains ont des menuiseries qui datent de 40 ans, sans isolation et sont des gouffres à chauffer. Une réflexion doit être entreprise pour pallier ce problème. Il y a des priorités, comme l'école. Nous étudierons les besoins en terme de nouveaux bâtiments mais nous sommes conscients que tout nouveau projet devra être appréhendé en tenant compte de la santé financière de la commune.
Beaucoup d'encre a coulé sur ce sujet. Aujourd'hui les deux communes (Baudreix, Mirepeix) ont délibéré pour donner la maîtrise d'ouvrage à la Communauté de Communes. Une étude va avoir lieu pour décider d'un tracé et aboutira à une Déclaration d'Utilité Publique. Cette étude sera à la charge des deux communes. Il va de soi que notre équipe souhaite continuer ces négociations dans la plus grande transparence pour tous.
